LES INFLUENCEURS QU'IL NE FAUT PAS SUIVRE.



Beaucoup cherchent à influencer par leurs paroles et par ce qu'ils font, et ils ont pour objectifs de pousser les autres à faire en les rattachant à des notions conceptuelles. 
L'influence devient ainsi le moyen d'une prise de pouvoir sur l'autre, une dépersonnalisation de lui, le déni de son individualité. 

Mais, nous ne sommes pas appelés à influencer les autres en les poussant bêtement à reproduire des mots et des actes selon nos propres critères. Nous sommes appelés à être des modèles et non des "influenceurs"..! 

Bien plus que d'influencer, il est nécessaire de replacer la personne au coeur du plan divin, en tenant compte de la créature autant que de son Créateur. Ainsi, replacer l'homme au cœur du plan divin, c'est le placer devant Christ qui demeure le modèle par excellence. 

Christ en tant que modèle ne se résume pas à une norme à suivre, une liste de comportements à adopter, un "feelling" à avoir….il nous permet, en réglant la question du péché, d'entrer dans une relation à Dieu, au sein de laquelle on redevient peu à peu ce pourquoi l'on a été créé.    
   
L'homme n'est pas une machine à faire qui se contenterait de reproduire ; il a été créé à l'image de Dieu qui disait à Moïse : "Je suis celui qui suis". 


Vivre c'est être, et être ne se résume pas uniquement à faire…! 

Vouloir influencer, c'est faire affront à la grandeur du Dieu créateur en déniant qu'il est pu accorder une individualité à chacune de ses créatures, c'est ainsi rabaisser l'homme à l'état de machine en le conceptualisant pour mieux le dominer.


Ainsi, retrouver le chemin de la foi, c'est retrouver son humanité en confrontant la source de toutes vies.

Ne suivez pas des "influenceurs", contentez vous d'imiter des "modèles" que le mot grec "tupos" définit comme des images, des marques ou des figures formées par un coup ou une impression, la marque d’un choc. 

Les "tupos" ont ce point communs qu'ils ont l'image du Christ imprimée en eux par l'Esprit Saint, une profonde révélation et la marque intérieure d'une appartenance. 

Nous sommes bien au-delà d'une simple influence dont le grec "peismone" est une persuasion déloyale et trompeuse. 

Il y aura toujours une différence entre "faire croire" et "faire être". 

Ainsi, on devient pas chrétien en suivant une personne dans ses faits et ses gestes, mais en étant littéralement frappés par la révélation du Christ qui imprime en nous ces contours au milieu desquels, nos vies peuvent reprendre leur sens véritable et leurs dimensions réelles.
Past. Xavier LAVIE