Le vrai trésor



Deutéronome 28.12 "L’Eternel t’ouvrira son bon trésor, le ciel, pour envoyer à ton pays la  pluie en son temps et pour bénir tout le travail de tes mains…"


Introduction
Ce verset est extrait de la longue liste des bénédictions accordées par Dieu à son peuple élu, alors qu'il venait d'être libéré de l'Egypte et s'apprêtait à entrer dans le pays que Dieu leur avait promis depuis longtemps. Mais cette promesse divine comme toutes les autres, est conditionnelle, elle dépend du verset 2. "Voici toutes les bénédictions qui se répandront sur toi et qui seront  ton partage, lorsque tu obéiras à la voix de l’Eternel, ton Dieu…"

Quel est le trésor de l'Eternel?
Qui peut en bénéficier et à quelle condition?

Voilà les questions que l'on va se poser et auxquelles on essayera de répondre.

Anecdote.
L’histoire raconte la légende d'une femme ordinaire, qui portant son petit garçon dans ses bras, passa devant une caverne et entendit une voix mystérieuse venant de l'intérieur lui dire. "Entre et prends tout ce que tu désires, mais n'oublie pas l'essentiel…"

Intriguée, elle entra et la voix reprit: "souviens-toi d’une chose,  quand tu seras sortie, la porte se refermera à tout jamais. Alors, profite de l'opportunité, mais n'oublie pas l'essentiel…"

La femme vit beaucoup de richesses car cette grotte était comme la caverne d’Ali baba. Fascinée par l'or et les bijoux, elle déposa l’enfant à terre et commença à amasser anxieusement, dans son tablier, tout ce qu'elle pouvait.
La voix mystérieuse égrena ensuite le compte à rebours des minutes qui lui restaient pour se servir et sortir.
Alors que les dernières secondes minutes s'écoulaient, la femme, chargée d'or et de pierres précieuses, se précipita hors de la caverne et la porte se referma à jamais...
C'est alors qu'elle prit conscience que son fils était resté à l'intérieur! 

Où est votre cœur?
Quels sont vos trésors?
Après quoi courez-vous?

Jésus a dit dans Matthieu 6.19-21 "Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille  ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur."



1. Quel est votre trésor?
Comme vous avez pu le comprendre il existe plusieurs sortes de trésors: ceux propres au monde dans lequel nous vivons qui sont monnayables et éphémères, et d'autre part les trésors divins non négociables et éternels. 
Et, malheureusement pour ceux qui auraient aimé posséder les deux, la Bible nous apprend que ces deux formes de trésors ne peuvent cohabiter dans un même cœur!

En effet, l'apôtre Jean a déclaré dans sa première Epitre 2.15-17 "N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu'un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du  monde. Et le monde passe, et sa convoitise aussi; mais celui qui fait la volonté  de Dieu demeure éternellement."

Et Jésus a précisé dans l'évangile de Matthieu 6.24  "Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon."

Les trésors de la terre sont périssables et si nous y mettons notre cœur, nous ne pouvons pas servir Dieu convenablement. 

Un vieux cantique écrit par Alain STAMP dit.
"On ne pas peut servir deux maîtres sans que l’un d’eux soit trompé.
Un jour, il faut bien l’admettre, un jour, il faut décider.
Décide qui tu veux suivre, à qui tu veux t’attacher, celui par qui tu veux vivre, à qui tu veux tout donner."

C'est le principe des vases communicants: soit on est à 100% pour Jésus, soit à 100% pour le monde mais être à 50-50 pour les deux ne vous apportera aucune victoire, ni bénédiction, que des frustrations...!

Fulton SHEEN a dit. "Plus grandit en nous le désir du monde et des objets terrestres, moins Dieu a d'attrait pour nous. Nous nous tenons sur la réserve, les poings fermés sur nos quelques sous et perdons ainsi la fortune qu'il nous offre."

De la même façon, je dirais que plus grandit en nous la soif de Dieu et de ses bienfaits, et moins le monde a d'attrait pour nous...! 
Comblés par sa présence et ses bénédictions, nous nous détournons des trésors éphémères.
C'est pourquoi notre Dieu, plein d'amour, nous pose cette question tout le long de notre vie: "N'oublierais-tu pas l'essentiel?" 

Quel est votre essentiel?
Quel est celui de Dieu?
Est-ce votre travail, vos loisirs, votre confort, votre compte en banque, vos succès, votre notoriété? 

Toutes ces choses Jésus Christ y a renoncé pour que vous connaissiez la vérité sur l'essentiel à conserver, pour que vous marchiez sur le chemin qui vous l'accorde et que vous bénéficiez de la plénitude contenue dans l'essentiel.

Parce qu'en vérité, l'essentiel de Dieu nous suffit!

Si nous sommes remplis de l'essentiel, nous n'avons pas de place pour le superflu.
Si nous avons goûté à l'essentiel de Dieu, nous sommes rassasiés et ne recherchons plus les trésors de ce monde corruptibles et temporaires.  

Si l’appât du gain et des plaisirs matériels nous fascinent tellement c'est que l'essentiel est encore resté de côté.
Si nous épuisons notre temps et nos forces à courir après l'argent, les biens de ce monde et les plaisirs de la chair, c'est que nous avons laissé de côté l'essentiel.

Nous ne devons jamais oublier que la vie passe rapidement; alors lorsque la porte de cette vie se fermera pour nous, les lamentations et les regrets ne serviront à rien.
Nous vivons dans un monde rempli de problèmes, d’angoisses, de corruption, de violence, d’injustices, où l'essentiel est de plus en plus négligé. 
Nos contemporains sont frustrés, stressés, oppressés de toutes parts, et même si la plupart ont davantage d'argent et de biens que leurs aïeux (électroménager, téléphone, ordinateur…), les cœurs eux sont toujours plus vides et insatisfaits.

Alors quel est ce trésor essentiel qui rend l'homme heureux et le peut le combler?
Au temps où Jésus parcourait le territoire de la Judée, au delà du Jourdain, il a voulu partager ce trésor avec un jeune homme, en échange de ses richesses périssables…
Matthieu 19.21 "Jésus lui dit. Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes,  donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel."

Mais le jeune homme a refusé l'offre du Christ, car sous sa belle apparence respectueuse de la loi et de bonne moralité, ce jeune homme cachait une idole que Christ a révélée: 
L'amour de l'argent et des biens.

Cet homme, malheureusement préférait ses aises et ses richesses au salut de son âme et au Seigneur lui-même. 
L'apôtre Paul a décrit ce genre d'homme dans sa première lettre à Timothée 6.10  lorsqu'il a dit. "L’amour de l’argent est une racine de tous les maux; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments."

C'est pourquoi, après avoir entendu ces paroles, le jeune homme s’en alla tout triste.

Votre cœur est-il triste parce que vous refusez de servir Christ à 100%?

Est-il triste parce que vous préférez conserver vos trésors périssables plutôt que de vous saisir par la foi des trésors éternels?

Les bénédictions promises par Jésus ne sont ni terrestres ni éphémères. 
Elles sont liées à un Christ glorifié, et ce sont des trésors inépuisables, conservés pour l’éternité. 
Si vous ne percevez pas l'étendue et la valeur de trésor, je dirai avec l'apôtre Paul dans Éphésiens 1.18. "Qu’il illumine les yeux de votre cœur, pour que vous sachiez quelle  est l’espérance qui s’attache à son appel, quelle est la richesse de la  gloire de son héritage qu’il réserve aux saints" 

Pourquoi chercher à acquérir un trésor quelconque ici-bas, au risque de voir notre cœur s’y laisser prendre ? 
Recherchons plutôt pleinement le trésor que Christ veut nous offrir et si nous l'avons trouvé, et veillons dessus plus que sur toutes autres choses.

Là où le Seigneur n’avait pas un lieu pour reposer sa tête, pourrions-nous rechercher à vivre dans les délices de la terre ? 
Combien de temps passons-nous à poursuivre la satisfaction de besoins artificiels que l’Ennemi a réussi à nous présenter comme indispensables ? 

L’apôtre Paul nous met en garde, mais il nous indique aussi le remède dans 1Timothée 6.6-9 "C’est, en effet, une grande source de gain que la piété avec le contentement; car nous n’avons rien apporté dans le monde, et il est évident que nous  n’en pouvons rien emporter; si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. Mais ceux qui veulent s’enrichir tombent dans la tentation, dans le piège,  et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes  dans la ruine et la perdition." 

Et dans Hébreux 13.5 "Ne vous livrez pas à l’amour de l’argent; contentez-vous de ce que vous  avez; car Dieu lui-même a dit. Je ne te délaisserai point, et je ne  t’abandonnerai point."

Le chrétien a des biens meilleurs et permanents, ses besoins sur la terre devraient être vite satisfaits. Bien des vies chrétiennes ont été, sinon ruinées, du moins très appauvries par l’amour de l’argent et l’amitié du monde.

L'apôtre Jacques nous met lui aussi en garde.
Jacques 4.4-10 "Adultères que vous êtes! Ne savez-vous pas que l’amour du monde est  inimitié contre Dieu? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu.
Croyez-vous que l’Ecriture parle en vain? C’est avec jalousie que Dieu chérit l’esprit qu’il a fait habiter en nous. Il accorde, au contraire, une grâce plus excellente; c’est pourquoi  l’Ecriture dit. Dieu résiste aux orgueilleux, Mais il fait grâce aux  humbles. Soumettez-vous donc à Dieu; résistez au diable, et il fuira loin de vous. Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. Nettoyez vos mains, pécheurs; purifiez vos cœurs, hommes irrésolus. Sentez votre misère; soyez dans le deuil et dans les larmes; que votre rire se change en deuil, et votre joie en tristesse. Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera." 

L’action sanctifiante de la Parole de Dieu est trop souvent étouffée par la tromperie des richesses et des soucis inhérents à notre matériel. Alors, le croyant reste sans fruit pour Dieu, comme l'explique si bien la parabole du terrain rempli d'épines, dans Matthieu 13.22 "Celui qui a reçu la semence parmi les épines, c’est celui qui entend la  parole, mais en qui les soucis du siècle et la séduction des richesses étouffent cette parole, et la rendent infructueuse."

Seule une communion constante avec le Seigneur pourra nous garder de si terribles dangers. Si au lieu de chercher nos propres intérêts, nous avons vraiment ceux de Dieu en vue, il pourvoira à tous nos besoins.
Matthieu 6.33 "Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes choses vous seront données par-dessus."

Tout ce qui paraît nous appartenir, nos capacités, notre temps, nos richesses… sont sa propriété. Faisons-lui donc pleinement confiance!
Le chrétien n'est qu'un dispensateur, c'est-à-dire un intendant ou un gérant des biens de son Maître; il devrait donc s’appliquer à lui être agréable et fidèle.
S’il est fidèle dans les petites choses, Dieu lui en confiera de plus grandes; il lui confiera son trésor impérissable.

2. Le trésor de Dieu
Alors qu'est donc ce trésor céleste et divin si précieux que Christ nous a légué?
L'apôtre Paul nous le révèle dans 2 Corinthiens 8.9 "Vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus Christ, comment, étant riche, il a vécu dans la pauvreté pour vous, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis."

En venant sur cette terre, Christ a accepté de se dépouiller de sa gloire céleste et de se faire pauvre  pour que nous puissions partager avec lui ses richesses insondables, son trésor: sa grâce!

La contemplation de ce merveilleux travail de la grâce de Dieu en Christ devrait être la source et le motif de notre libéralité, de notre dévouement et de notre renoncement aux convoitises de ce monde pécheur. 
Il en était ainsi pour ces Macédoniens qui s’étaient donnés premièrement au Seigneur. 
2 Corinthiens 8.5 "Non seulement ils ont contribué comme nous l’espérions, mais ils se sont d’abord donnés eux-mêmes au Seigneur, puis à nous, par la volonté de Dieu."

C’est la première chose qu’il convient de faire, car Christ s’est acquis tous les droits sur nous à la croix.
En mourant pour nous à la croix, Christ nous a rachetés de la perdition éternelle et délivrés des mains de notre ancien maître. Satan, le prince de ce monde corrompu!
De ce fait nous ne nous appartenons pas, nous appartenons à Dieu!

Notre être entier lui appartient. corps, âme et esprit lui appartiennent.
Notre temps, notre énergie, nos biens, bref… tout lui appartient.
Il vit en nous et notre cœur est le temple de son Esprit.
Le Roi des rois vit en nous et devrait donc régner pleinement sur notre vie!

1 Corinthiens 6.19-20 "Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est  en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez  point à vous-mêmes? Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans  votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu."

Les circonstances des premiers chrétiens de Macédoine (nord de la Grèce) étaient pourtant bien plus difficiles que les nôtres. 
À vue humaine, tout se liguait pour les empêcher d’être dévoués à l'œuvre de Christ et de se donner corps et âme à son œuvre de grâce.
Ces chrétiens vivaient dans une profonde pauvreté matérielle et si cela ne suffisait pas, la région où ils habitaient était en proie aux persécutions.
Nous ne subissons pas les épreuves ni les afflictions qui les affectaient et pourtant nous trouvons toutes sortes de prétextes pour investir le moins possible pour le royaume de Dieu!

La grâce aurait-elle perdu de sa puissance et de sa valeur à nos yeux pour que nous soyons si peu reconnaissants, si peu redevables et si peu concernés par le royaume de Dieu?

Nous devrions donner (de nous-mêmes, de notre temps, de notre argent ou de nos biens) non d’après notre propre choix ou d’après nos calculs, mais en tenant compte de sa volonté. 
La grâce de Dieu doit être la clé, la racine et la source de tout le bien que nous pratiquons, à tout moment. 
C’est une grâce et une faveur de Dieu, si nous sommes utiles aux autres, et engagés à toute bonne œuvre!
Sachons-le: si nous redonnons à Dieu ce qu'il nous a offert dans sa grâce, il sera à nouveau généreux envers nous. 
Plus nous donnerons, plus nous recevrons.
Souvenez-vous de la parabole des talents!

2 Corinthiens 9.6-11 "Sachez-le, celui qui sème peu moissonnera peu, et celui qui sème abondamment  moissonnera abondamment. Que chacun donne comme il l’a résolu en son cœur, sans tristesse ni  contrainte; car Dieu aime celui qui donne avec joie. Et Dieu peut vous combler de toutes sortes de grâces, afin que, possédant  toujours en toutes choses de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous  ayez encore en abondance pour toute bonne œuvre, selon qu’il est écrit. Il a fait des largesses, il a donné aux indigents;  Sa justice subsiste à jamais. Celui qui Fournit de la semence au semeur, et du pain pour sa nourriture, vous fournira et vous multipliera la semence, et il augmentera les fruits  de votre justice. Vous serez de la sorte enrichis à tous égards pour toute espèce de  libéralités qui, par notre moyen, feront offrir à Dieu des actions de  grâces."

L’apôtre Paul énumère les récompenses et les bienfaits qui découlent de la générosité chrétienne (générosité financière, matérielle, don de soi, de son temps, de ses dons…) en rappelant aussi la loi de la moisson. 
C’est un fait bien connu en agriculture que si on veut une récolte abondante, il faut semer beaucoup. Imaginons le paysan en train de semer. Les sillons sont prêts. 

Doit-il jeter beaucoup de semence en terre, ou doit-il mettre de côté une partie de la semence qu’il tient dans sa main en prévision des mois à venir ? 

Paul fait comprendre que si le semeur sème avec libéralité, il moissonnera au-delà de toute mesure. 
Ne perdons pas de vue cette leçon agricole: le paysan ne récolte pas la même quantité que celle qu’il a semée, mais beaucoup plus. Il en est de même dans la vie chrétienne. 
On ne récupère pas ce qu’on a donné, mais infiniment au-delà. 

Galates 6.7-9 "Ne vous y trompez pas: on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura  semé, il le moissonnera aussi. Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption; mais  celui qui sème pour l’Esprit moissonnera de l’Esprit la vie éternelle. Ne nous lassons pas de faire le bien; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas."

Lorsque nous donnons, ne nous préoccupons pas de nous-mêmes et de nos besoins, car Dieu y pourvoira selon sa richesse.
Philippiens 4.19 "Mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire,  en Jésus-Christ."

Rien ne devrait arrêter un chrétien enraciné dans la grâce de Dieu!

Jérémie 17.8 "Béni soit l’homme qui se confie dans l’Eternel, et dont l’Eternel est  l’espérance! Il est comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines vers le courant; Il n’aperçoit point la chaleur quand elle vient, et son  feuillage reste vert; Dans l’année de la sécheresse, il n’a point de  crainte, et il ne cesse de porter du fruit."

La sécheresse de ce monde, les épreuves, ou les privations n'ont pas de conséquences sur ce chrétien parce qu'il n'est pas planté dans le désert du monde; il est enraciné dans la grâce divine, il est en Christ, bénéficiant de sa vie et de toutes ses faveurs.

Le trésor des trésors qui devrait nous suffire et nous combler c'est la grâce, ce cadeau immérité de Dieu qui n'est autre que lui-même. 
C'est lui qui se donne, et c'est sa nature même de se donner. 
La grâce, c'est Dieu qui se donne dans nos vies.

Ma grâce te suffit a dit le Seigneur à l'apôtre Paul, et vous, ne vous suffit-elle pas?

Conclusion
Le don de nos vies devrait être un fruit spontané de la grâce arrivant à maturité dans un cœur bien disposé. Si nous éprouvons du regret à donner de nous-mêmes, de notre temps, de notre énergie, de notre argent ou de nos biens pour Christ, c’est que nous sommes encore sous la puissance de ce monde charnel, égoïste, égocentrique et calculateur. 

Beaucoup de croyants se plaignent de manquer de joie, d'enthousiasme et de fraîcheur spirituelle. 
N’est-ce pas parfois par manque de libéralité et de dévouement ?

Sous divers prétextes, les yeux, les oreilles, les bouches, et les mains restent fermés, parce que les cœurs demeurent à l'étroit.
L'apôtre Paul l'a fait remarquer aux chrétiens de Corinthe.
2 Corinthiens 6.11-13 "Notre bouche s’est ouverte pour vous, Corinthiens, notre cœur s’est  élargi. Vous n’êtes point à l’étroit au dedans de nous; mais vos entrailles se  sont rétrécies. Rendez-nous la pareille, je vous parle comme à mes enfants, élargissez-vous aussi!"

Demandons à Dieu un cœur large, car ce n’est pas l’importance de nos dons, mais le sacrifice qu’ils impliquent qui a du prix pour le Seigneur. Soyons attentifs à ne pas le frustrer. Il sait ce que nous gardons pour nous-mêmes.

Combien de fois lui avons-nous offert un sacrifice qui ne coûtait rien?

Prenons exemple sur  Marie de Béthanie qui était de ceux qui donnent avec joie. 
Elle donna de son temps assise aux pieds de  son maître, elle ouvrit sa maison aux disciples, elle donna aussi son parfum de nard pur pour l'oindre (prix d'un an de salaire)… 
Même si elle était fortement critiquée par son entourage, le Seigneur a encouragé son attitude en disant dans Luc 10.42 "Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, qui ne lui  sera point ôtée."
Quel encouragement ! Notre adoration, nos dons, notre service aux pieds du maître recevront toujours de lui leur véritable appréciation et cette pensée devrait suffire au chrétien dévoué. 

Proverbes 11.25 "L’âme généreuse jouira de l’abondance; qui fait pleuvoir des bienfaits est lui- même arrosé."
Garder pour soi les dons de Dieu, c’est les détourner du but pour lequel il les place entre nos cœurs et nos mains. 
Ce n’est pas dans l’argent ou dans les plaisirs de ce monde que l’on peut saisir ce qui est vraiment la vie, mais dans la connaissance de Dieu et à son service.