Le contrat de confiance


Psaumes 62/2: "Oui, c’est en Dieu que mon âme se confie; de lui vient mon salut.
Oui, c’est lui qui est mon rocher et mon salut; ma haute retraite: je ne chancellerai guère.
Jusqu’à quand vous jetterez-vous sur un homme, chercherez-vous tous à l’abattre, comme une muraille qui penche, comme une clôture qu’on renverse?
Ils conspirent pour le précipiter de son poste élevé; ils prennent plaisir au mensonge; ils bénissent de leur bouche, et ils maudissent dans leur cœur. -Pause.
Oui, mon âme, confie-toi en Dieu! Car de lui vient mon espérance.
Oui, c’est lui qui est mon rocher et mon salut; ma haute retraite: je ne chancellerai pas.
Sur Dieu reposent mon salut et ma gloire; le rocher de ma force, mon refuge, est en Dieu.
En tout temps, peuples, confiez-vous en lui, répandez vos cœurs en sa présence! Dieu est notre refuge. -Pause.
Oui, vanité, les fils de l’homme! Mensonge, les fils de l’homme! Dans une balance ils monteraient tous ensemble, plus légers qu’un souffle.
Ne vous confiez pas dans la violence, et ne mettez pas un vain espoir dans la rapine; quand les richesses s’accroissent, n’y attachez pas votre cœur.
Dieu a parlé une fois; deux fois j’ai entendu ceci: C’est que la force est à Dieu.
A toi aussi, Seigneur! La bonté; car tu rends à chacun selon ses œuvres."


1. Introduction:
En 1968, une entreprise française de magasins spécialisés dans la vente d'électroménager, de matériels informatiques et audiovisuels ouvrit ses portes.
Le succès de cette enseigne se fit grâce à une stratégie de communication qui débuta dès 1973 et dont le but était la promotion d'un service après-vente dont le slogan fétiche s'intitula:

«Le contrat de confiance».

Les trois frères qui fondèrent ces magasins comprirent très vite que la confiance était la base essentielle pour  développer un bon réseau de clientèle dont les trois hommes espéraient la fidélisation.

Il ne restait plus qu'à établir ce contrat de confiance,…, quelle idée géniale…!

Ces trois hommes avaient un temps d'avance sur les autres car de nos jours, le principal défi à relever par une entreprise est de surpasser les attentes de ses clients tout en établissant une relation forte et durable avec eux. Tout cela permet de bâtir une relation de confiance avec les clients afin de les fidéliser mais aussi de les inciter à recommander et promouvoir la marque autour d’eux.

Il est évident qu'en matière de relation humaine, la confiance est le carburant de nos relations aux autres. Elle est une source de motivation, d’engagement, de bien être et de plaisir.
Comme chacun sait la confiance ne se décrète pas mais se construit, elle se gagne petit à petit par le biais de renforcements positifs, d’engagements et de paroles tenus.
Mais lorsque la confiance est entachée, la relation s'en retrouve instantanément ébranlée…

Quand on recherche l'étymologie latine du mot confiance, on trouve: "CON FIDERE" qui signifie littéralement "avec foi".
La confiance c'est la foi en action!
Avec une telle définition, la confiance se doit d'être la caractéristique principale des chrétiens et plus généralement de l'Eglise.

A réalisant que des entreprises, dont l'unique but est de faire du profit, travaillent sur la notion de confiance c'est-à-dire de la foi accordée, n'est-il pas logique de penser que dans l'Eglise la confiance devrait atteindre son paroxysme…?

L'Eglise est par définition le terrain dans lequel la foi se développe, elle porte en elle la notion de confiance comme aucune autre organisation au monde ne peut le faire.

Alors, en y réfléchissant bien, je me posais la question pour savoir si nous avions un contrat de confiance clairement établi entre nous et le Seigneur…?
Ne pensez-vous pas que la confiance n'est pas ce qui nous manque le plus dans notre vie chrétienne...?    

Ce que vous vivez au quotidien est-il à la mesure
de la foi que la Bible réclame…?!

Le roi David l'avait bien réalisé et il déclara: "Oui, c’est en Dieu que mon âme se confie" et il donna une injonction à son âme en ces mots: "Oui, mon âme, confie-toi en Dieu!"

Réalisons-nous que le manque de confiance en Dieu nous a fait passer à coté de nombreuses bénédictions? 

Le manque de confiance entraîne la précipitation, les mauvaises décisions, la désobéissance et finalement nous fait chuter…
Quelle triste réalité entoure celui ou celle qui vit sans faire pleinement confiance à Dieu.
Celui-là prend en main son destin, s'affaire inutilement et porte l'inquiétude quotidiennement.
Ses entreprises finissent toujours par échouer et ses efforts se soldent par des déceptions qui à  force de répétitions érodent son tempérament sans parler de l'état de sa communion avec Dieu…!      

Le Proverbe 28/26 dit que: "Celui qui a confiance dans son propre cœur est un insensé…" 

L'insensé n'est-il pas celui qui avance sans même savoir où il va…?
L'insensé a perdu la raison, la sagesse n'est plus en lui et ses pas le conduisent vers la ruine.

En qui vous confiez-vous…? 
Faites vous partie de ceux qui n'ont confiance qu'en eux même…?

Alors il est temps pour vous d'établir ou de rétablir votre confiance en Dieu!

Récemment, je parcourais le vieux recueil de chant des "Ailes de la Foi" de ma grand-mère paternelle qui était chrétienne et qui par sa confiance en Dieu avait reçu le salut de sa famille.

En tournant les pages de ce vieux livre, tomba un petit feuillet intitulé: "Confiance"

Il commençait par ces mots:
"Dieu ne peut te laisser voir toujours ton chemin; marcher, mais par la foi, tel est l'ordre divin. 
Dieu ne peut de ta route enlever chaque pierre; tu lâcherais bientôt sa tendre main de Père."   

Merveilleuses paroles qui nous donnent à comprendre que la confiance avec Dieu dépasse quelque peu les notions que nous en avons communément…


2. La confiance aveugle.
Parler de confiance aveugle en relation avec Dieu est plus que logique.
L'auteur de l'épître aux hébreux disait dans Hébreux 11/1(PVV): "Et qu’est-ce que la foi? C’est une ferme confiance dans la réalisation de ce qu’on espère, c’est une manière de le posséder déjà par avance. Croire, c’est être absolument certain de la réalité de ce qu’on ne voit pas."   
   
Un chrétien est par définition un aveugle confiant qui avance en s'appuyant sur Dieu.
Doute-t-il…? 
Sa progression sera stoppée!

Abandonne-t-il la main de Dieu? 
C'est alors pour lui la chute assurée!

Trop de gens pensent à tord que Dieu passe son temps à enlever les moindres obstacles sur notre route. De toute évidence, il n'est pas celui qui les sème le long de notre chemin mais il n'est pas non plus celui qui nous garantit une progression sans obstacles…

L'adversité n'est-elle pas un moyen que Dieu utilise pour nous rapprocher de lui ? 
Si nous avions la garantie d'une vie sans difficulté en quoi aurions-nous besoin de faire des efforts pour entretenir une relation saine avec Dieu ?

Notons que si la reconnaissance est le sentiment que nous devons avoir envers Dieu en ce qui concerne le temps écoulé; la confiance en Dieu est sans aucun doute le sentiment qui doit dominer en nous en ce qui concerne l’avenir car nous n'ignorons pas que de grands dangers menacent le croyant à chaque étape de sa route.

Le psaume 91 nous parle de l’oiseleur, du lion, de l’aspic, du dragon...
N'est-ce pas Satan lui-même qui se tient en embuscade à chaque carrefour de notre vie? 

La peste qui marche dans les ténèbres n'est-t-elle pas la description du péché qui est autrement plus grave que la maladie? 

La flèche qui vole de jour ne suggère-t-elle pas une mauvaise pensée qui jaillit à l’improviste d’une image de la rue, d’une lecture ou d’une conversation douteuse.
Les frayeurs de la nuit ne sont-elles pas les inquiétudes qui nous empêchent de goûter au sommeil paisible.

Crions avec le psalmiste: 
Psaume 91/2: "Je dis à l’Eternel: mon refuge et ma forteresse, mon Dieu en qui je me confie!"
La suite du petit feuillet dit: 
"Dieu ne peut t'épargner ni les pleurs, ni la croix, ni le joug qui t'oppresse et t'irrite parfois. Il faut pour vivre au ciel passer par le calvaire. Il faut que la douleur nous guide vers le Père."


3. La confiance dans la souffrance.
Combien le chemin de la croix est dur pour notre chair.
Lorsque la souffrance nous tiraille, lorsqu'elle anéantit en nous nos moindres forces nous serions en droit de réclamer à Dieu la délivrance en priant: "Que cette heure s'éloigne de moi!" 
Mais combien sont disposés réellement à poursuivre leur prière en disant: "Père toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux."   
   
Telles furent les paroles du Christ dans le jardin de Gethsémané.

Ainsi, garder confiance quand la souffrance nous assaille n'est pas humain…!
Garder la foi quand l'injustice nous frappe, quand on est maltraité, quand on se sent repoussé, quand on est victime de violence est d'une dimension surhumaine…

Tout cela relève du divin, d'une action de Dieu en nous lorsqu'il trouve un cœur disposé à supporter afin d'obtenir d'avantage qu'en faisant l'économie de la croix.

Car faire l'économie de la croix, c'est véritablement passer à coté du meilleur pour notre vie spirituelle.

Le christ n'a-t-il pas défini notre bonheur en disant dans Matthieu 5/11-12: "Heureux serez-vous, lorsqu'on vous outragera, qu’on vous persécutera et qu’on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi. Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux; car c’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui ont été avant vous."

La confiance dans la souffrance, c'est aussi savoir garder le silence tandis qu'au fond de nous les cris retentissent.
Notre sauveur n'est-il pas resté muet comme une brebis devant ceux qui la tondent, comme un agneau que l'on mène à la boucherie ?

En réalité, la douleur est le chemin sur lequel marche tous les hommes, c'est sur ce chemin que le Christ est venu nous rejoindre.
Il a marché comme un homme de douleur, habitué à la souffrance et ses pas nous ont laissé des empreintes indélébiles qu'il nous faut suivre afin d'arriver jusqu'au Père.

Ne cherchez pas un autre chemin, il n'en existe aucun…!

Le petit feuillet se poursuit ainsi…
"Souvent à la nacelle, il faut un vent d'orage pour que les matelots pointent droit au rivage. 
Souvent, à la brebis, il faut prendre un agneau pour qu'elle entre au bercail avec tout le troupeau."


4. L'utilité d'une confiance éprouvée.
Lorsque notre confiance, ou notre foi, sont ainsi sollicitées, il nous faut rassurer notre cœur et donner à nos âmes l'apaisement qu'ils réclament.
Plongés dans les ténèbres nous prenons mieux conscience de la lumière qui nous éclaire.
Ainsi, ce qui parait à première vue (pour ne pas dire aux yeux de notre chair) une épreuve illégitime devient pour celui ou celle qui regarde avec les yeux de Dieu, un moyen formidable d'aller plus loin.
C'est souvent après s'être débattu, voir même parfois révolté contre Dieu qu'un apaisement salutaire vient nous laisser entrevoir la destination vers laquelle Dieu nous attirait.

L'apôtre Jacques a écrit dans son épître:
Jacques 1/12(PVV): "Heureux celui qui tient bon dans l’épreuve et la supporte patiemment, car une fois qu’il aura fait ses preuves, sa couronne de vainqueur sera la vie éternelle promise par Dieu à ceux qui l’aiment."

Dans ma première Bible est notée cette parole: "Repousse loin de toi l'erreur de te croire à jamais vainqueur. Ton œuvre sera terminée quand la couronne que Dieu nous donne sur ton front  sera déposée"

Je ne pense pas que vous avez actuellement une couronne sur vos têtes...!

C'est donc que chacun de nous est encore en chemin…
Es-tu actuellement dans le vent d'orage ?
Ton agneau, ce que tu aimes, t'a-t-il été pris ?

Lorsque sur les chemins du monde le pèlerin s'égare, Dieu a un plan de salut pour le ramener dans la voie sainte.
Seulement, ce plan d'urgence n'est-il pas des plus éprouvants pour celui qui avançait comme un insouciant…?  

L'amour de Dieu n'est point faiblesse, il ne baisse pas les yeux incapable de changer les choses. Il attend souvent patiemment un regain de foi qui nous hisserait hors du bourbier. Mais quand la glaise collante nous plaque dans le quotidien d'une vie charnelle, Dieu sort de sa patience armé d'une solution extrême et adaptée à notre situation et dans son amour, il n'hésite pas à opérer, tel le chirurgien qui ampute une jambe pour éviter à la gangrène de monter.      

Où es-tu actuellement ?
Sur le sentier de la justice ou dans les prairies de la nonchalance?
 

Et le petit feuillet de continuer…
"Ainsi, dans son amour, Dieu permet la fournaise, il l'attise parfois plutôt que ne l'apaise. Mais le Dieu Tout-Puissant a dit que pour les siens le feu ne brulerait jamais leurs liens."

5. La confiance est plus forte que tout.
Si la confiance éprouvée est d'une grande nécessité, elle permet dans chaque épreuve à celui qui la traverse de sortir plus que vainqueur.
N'oublions pas que pour vaincre le monde, il n'y a que la foi! C'est-à-dire une confiance en Dieu à chaque instant. L'apôtre Jean nous le dit dans 1 Jean 5/4: "la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi".

Quelle différence la fournaise révèle-t-elle réellement…?
Elle marque la limite entre celui qui vit sa foi et celui vit sans foi…! 

Lorsque nous parcourons le récit de la fournaise où furent jetés les compagnons de Daniel, Schadrac, Méschac et Abed-Nego, pour n'avoir pas accepté de se prosterner devant la statue de Nébucadnetsar, nous découvrons ce que la confiance en Dieu peut produire de plus exceptionnelle.

Daniel 3/19: "Nebucadnetsar fut rempli de fureur, et il changea de visage en tournant ses regards contre Schadrac, Méschac et Abed-Nego. Il reprit la parole et ordonna de chauffer la fournaise sept fois plus qu’il ne convenait de la chauffer. Puis il commanda à quelques-uns des plus vigoureux soldats de son armée de lier Schadrac, Méschac et Abed-Nego, et de les jeter dans la fournaise ardente. Ces hommes furent liés vêtus de leurs caleçons, de leurs tuniques, de leurs manteaux et de leurs autres vêtements, et jetés au milieu de la fournaise ardente. Comme l’ordre du roi était sévère, et que la fournaise était extraordinairement chauffée, la flamme tua les hommes qui y avaient jeté Schadrac, Méschac et Abed-Nego. Et ces trois hommes, Schadrac, Méschac et Abed-Nego, tombèrent liés au milieu de la fournaise ardente. Alors le roi Nebucadnetsar fut effrayé, et se leva précipitamment. Il prit la parole, et dit à ses conseillers: N’avons-nous pas jeté au milieu du feu trois hommes liés? Ils répondirent au roi: Certainement, ô roi! Il reprit et dit: Eh bien, je vois quatre hommes sans liens, qui marchent au milieu du feu, et qui n’ont point de mal; et la figure du quatrième ressemble à celle d’un fils des dieux. Ensuite Nebucadnetsar s’approcha de l’entrée de la fournaise ardente, et prenant la parole, il dit: Schadrac, Méschac et Abed-Nego, serviteurs du Dieu suprême, sortez et venez! Et Schadrac, Méschac et Abed-Nego sortirent du milieu du feu. Les satrapes, les intendants, les gouverneurs, et les conseillers du roi s’assemblèrent; ils virent que le feu n’avait eu aucun pouvoir sur le corps de ces hommes, que leurs cheveux n’avaient pas été brûlés, que leurs caleçons n’étaient point endommagés, et que l’odeur du feu ne les avait pas atteints. Nebucadnetsar prit la parole et dit: Béni soit le Dieu de Schadrac, de Méschac et d’Abed-Nego, lequel a envoyé son ange et délivré ses serviteurs qui ont eu confiance en lui, et qui ont violé l’ordre du roi et livré leur corps plutôt que de servir et d’adorer aucun autre dieu que leur Dieu! Voici maintenant l’ordre que je donne: tout homme, à quelque peuple, nation ou langue qu’il appartienne, qui parlera mal du Dieu de Schadrac, de Méschac et d’Abed-Nego, sera mis en pièces, et sa maison sera réduite en un tas d’immondices, parce qu’il n’y a aucun autre dieu qui puisse délivrer comme lui."

Refuser la fournaise ou tenter de la contourner par un compromis c'est faire le deuil de la bénédiction qui nous attend non seulement à l'intérieur de cette fournaise, mais c'est aussi se priver du résultat qu'elle fait rejaillir dans la vie de celui qui l'a traversée.

Qu'est ce que ma confiance en Dieu peut me permettre de faire…? 

Tout !,…, car tout est possible à celui qui croit.  

Ma confiance doit me permettre de marcher sur l'eau si Dieu m'y invite; elle doit me faire traverser la mer à pieds secs si Dieu l'ouvre; elle doit me convaincre d'offrir mon enfant si Dieu me le demande; elle doit me faire tourner autour d'une muraille imprenable avec des trompettes si Dieu me promet de les faire tomber; elle doit me faire traverser la fournaise si c'est le prix à payer pour vivre hors du compromis; elle doit me faire monter sur la croix si c'est le moyen que Dieu a choisi pour sauver le pécheur!

Mais dites-moi ce que la confiance en Dieu produit à chaque fois…?
Un résultat des plus étonnants, car au-delà d'un caleçon non endommagé, ce qui est en soit un miracle,…, Dieu a manifesté sa gloire, en sortant vivants ces trois hommes qui témoignèrent ainsi à tous de la supériorité de Dieu sur tout autre chose.      

Cela m'amène à vous lire la suite du petit feuillet… 
"En Dieu qui te conduit, met donc ta confiance. Chante, si tu le peux un hymne d'espérance. Peut-être, en t'écoutant, un cœur, auprès de toi, triste et désespéré, retrouvera la foi."


6. La confiance est l'essence même de notre témoignage.
Quel plus merveilleux exemple de foi peut trouver que celui d'un frère ou d'une sœur qui dans l'épreuve ou l'adversité continue de chanter.

Quand tout autour de lui semble défaite et échec, il maintient fermement sont espérance par des chants de victoire. Il ne laisse pas les complaintes envahir son cœur mais il entonne assez fort pour que son adversaire entende le chant de celui qui garde confiance.

Désirez-vous plonger le diable dans le plus grand désarroi ?
Alors chantez quand tout va mal!
Criez la gloire du Tout-Puissant à qui peut l'entendre.
Car il y a plus de victoires remportées par le chant dans la bible que par l'épée.  

Ce n'est pas pour rien qu'Israël montait au combat avec la tribu de Juda en avant. Juda, la tribu de la louange était le gage de la victoire. Et, sans combattre Israël regardait des ses yeux, Dieu lui accorder la victoire.

Si vous commencez par étudier les circonstances dans lesquelles étaient plongés ceux et celles qui ont composé les plus beaux chants de victoire, vous verrez aussi l'adversité qui les entourait à cet instant précis.
Ces mêmes chants ont été les instruments pour le salut des milliers d'âmes…  


Le petit feuillet se termine par ces ultimes mots…
"Qu'importe si ta voix hésite, pleure ou tremble. Dieu permet de chanter et pleurer tout ensemble. Marchons les yeux fixés sur le but constamment, dans la joie ou les pleurs, mais toujours en chantant."   


7. La confiance nous amène au but.
La confiance, c'est ce qui nous mène au but final.
Sans la foi, il est impossible d'entrer au ciel. Sans elle vous pourrez tout au plus traverser la vie, mais jamais vous ne pourrez forcer l'éternité de Dieu.

Le petit feuillet nous dit "marchons", car ainsi, il permet même aux plus faibles au milieu de nous, de poursuivre les efforts, car n'oublions pas, que c'est aussi par la persévérance que nous sauverons nos âmes.

Mais, l'auteur aux Hébreux, dit qu'il y a une course à mener, si nous voulons que notre foi atteigne la perfection. Il n'y a pas à flâner sur le chemin de la foi.

Le repos pour le croyant est céleste et pas terrestre…
Il ne faut jamais mettre notre confiance en veille, elle doit toujours être allumée, prête à  fonctionner car le moindre évènement peut ainsi se frayer une brèche jusqu'à notre cœur et nous blesser mortellement.

Entendez-vous les chants qui viennent du passé…?
Ceux des témoins qui ont traversé l'adversité et qui dans le ciel, autour du trône de l'agneau continuent de crier les louanges au Dieu de toute éternité.  

Hébreux 12/1-2: "Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, ayant les regards sur Jésus, qui suscite la foi et la mène à la perfection; en échange de la joie qui lui était réservée, il a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu."


8. Conclusion.
Sans confiance, nous savons que la relation ne peut être que partielle, car placée sous le sceau du doute et de la suspicion. Personne ne peut rien recevoir lorsqu'il est envahi par ce type de pensées.
Essayer de vivre la vie spirituelle sans confiance, c'est nier la quintessence même de notre relation à Dieu.

Ne pas faire confiance à Dieu c'est perdre les bénéfices qui s'attachent à la vie par la foi.
Aussi vous pouvez perdre tout ici bas et vous aurez la joie avec le temps de voir qu'en fait vous n'avez rien perdu. Mais, si vous perdez la foi, même si vous conservez le reste en réalité vous avez déjà tout perdu.

Avez-vous signé "le contrat de confiance"?
C'est encore le moment de le faire maintenant!

Ephésiens 3/12:"en lui nous avons, par la foi en lui, la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance."