Le seul ANTIDOTE contre la toxine du péché.


Nombre 21.4-9 "En cours de route, le peuple se découragea. Ils se mirent à parler contre Dieu et contre Moïse en disant: 
- Pourquoi nous avez-vous fait sortir d’Egypte pour nous faire mourir dans le désert? Car il n’y a ni pain ni eau, et nous sommes dégoûtés de cette nourriture de misère!
Alors l’Eternel envoya contre le peuple des serpents venimeux qui les mordirent, et il mourut beaucoup de gens d’Israël. Le peuple vint trouver Moïse en disant:
- Nous avons péché lorsque nous avons parlé contre l’Eternel et contre toi. Maintenant, veuille implorer l’Eternel pour qu’il nous débarrasse de ces serpents! Moïse pria donc pour le peuple.
L’Eternel lui répondit:
- Fais-toi un serpent en métal et fixe-le en haut d’une perche. Celui qui aura été mordu et qui fixera son regard sur ce serpent aura la vie sauve.
Moïse façonna un serpent de bronze et le fixa au haut d’une perche. Dès lors, si quelqu'un était mordu par un serpent, et qu’il levait les yeux vers le serpent de bronze, il avait la vie sauve. "


Introduction:
En Février 2014,  Europe1 titrait une information qui venait de tomber sur les tabloïds des journaux en ces termes:
"Un pasteur du Kentucky était convaincu que les croyants ne pouvaient être atteints par une morsure de serpent... Il est mort."

Le pasteur Jamie Coot d'une église du Kentucky avait déjà été condamné à un an de liberté surveillée en 2013 pour avoir transporté des serpents venimeux dans le Tennessee.
A la rechercher d'une nouvelle démonstration sensationnelle et ne sachant plus comment se faire remarquer, ce pasteur organisait lors de ses célébrations des manipulations de serpents venimeux pour attester le verset de Marc 16.17 "Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru:…. ils saisiront des serpents; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal..."

Oubliant sans doute les breuvages mortels dans son garage,…, Jamie Coots, pasteur du Kentucky, issu d’une famille de manieurs de serpents depuis trois générations, a effectué son dernier culte, puisqu'il est mort des suites d’une morsure.

Il faudra peut être que l'on puisse essayer nous aussi cette pratique dimanche prochain? 
Je ne sais pas ce que vous en pensez…?


Sincèrement, je reste consterné face à une telle idiotie et devant des pratiques aussi déraisonnables, qu'inutiles et dangereuses.
Le journal a même communiqué qu'il y a 125 églises aux USA qui pratiquent encore la manipulation de serpents venimeux lors de leurs cultes. Quelle folie…!

En réfléchissant à ce drame (qu'il avait un peu cherché qu'en même…), j'imagine que ce pasteur ou ses diacres avaient sans doute oublié l'antidote pour éradiquer le venin! Dommage!
Quel drame inutile et quelle souffrance que de ne pas parvenir à l'antidote avant que le poison mortel ait fait son œuvre.

1. Les attitudes qui attirent le serpent. 
Dans notre texte d'introduction tiré du livre des Nombres, nous découvrons l'épisode dramatique des serpents venimeux.

Ce passage de l'Ecriture est encore d'actualité aujourd'hui et il demeure une source d'enseignements pour les chrétiens que nous sommes.

L'apôtre Paul soulignera d'ailleurs l'intérêt de ce passage du livre des Nombres lorsque dans
1 Corinthiens 10.9-11, il déclare: "Ne tentons point le Seigneur, comme le tentèrent quelques-uns d’entre eux, qui périrent par les serpents. Ne murmurez point, comme murmurèrent quelques-uns d’entre eux, qui périrent par l’exterminateur. Ces choses leur sont arrivées pour servir d’exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles."   

La traduction de la Bible du Semeur apporte quelques variantes intéressantes à ce passage.
Trad. Semeur "N’essayons pas de forcer la main au Christ, comme le firent certains d’entre eux qui, pour cela, périrent sous la morsure des serpents. Ne vous plaignez pas de votre sort, comme certains d’entre eux, qui tombèrent sous les coups de l’ange exterminateur. Tous ces événements leur sont arrivés pour nous servir d’exemples. Ils ont été mis par écrit pour que nous en tirions instruction, nous qui sommes parvenus aux temps de la fin."

Que pouvons-nous donc tirer de ce passage de 1 Corinthiens 10.9-11 …? 

L'évidence apparaît d'elle-même dans le texte; elle nous enseigne clairement que de forcer la main du Christ (ou de le tenter) et se plaindre de son sort entraîne alors le jugement de Dieu sur son peuple.
C'est dire à Dieu qu'il fait mal les choses, qu'il ne sait pas s'y prendre.

Comme l'apôtre Paul nous y invite, nous devons tirer des instructions de cet épisode historique du peuple d'Israël, et nous poser deux questions essentielles:

1) N'avons-nous jamais essayé de forcer la main du Seigneur…?
2) Ne nous sommes nous jamais plaints de notre sort…?

Il y a au travers de ces deux questions de quoi réfléchir dans le but d'effectuer les modifications ou les changements qui s'imposent à nos vies.
Nous ne sommes pas à l'abri de mauvaises réactions ou de manifester des sentiments d'insatisfaction à l'égard de Dieu.
Vouloir forcer la main de Dieu et ne pas être en accord avec sa volonté peut vite nous atteindre. Nul ne peut garantir de ne jamais être dans une telle ligne de pensée, dans un tel comportement de cœur.    

Dans notre récit, les enfants d'Israël traversaient un moment très difficile.
Et, ils se laissèrent aller à une "campagne de mécontentement".

Il est dit dans Nombres 21.4-5 LSG qu' "En cours de route, le peuple se découragea. Ils se mirent à parler contre Dieu et contre Moïse"

Vous arrive-t-il de vous décourager…?
Dans ces moments là qui est selon vous l'auteur ou la cause de vos découragements…? 

Mais, d'autres traductions du même passage viennent enrichir notre compréhension du texte biblique et nous révèlent d'autres dispositions du cœur du peuple.

Colombe: "Le peuple s’impatienta en route, parla contre Dieu et contre Moïse"
Septante: "mais dans ce voyage le peuple défaillit, il injuria Dieu et Moïse"
Saci: "Et le peuple commençant à s’ennuyer du chemin et de la fatigue, parla contre Dieu et contre Moïse"
Martin: "et le cœur manqua au peuple par le chemin. Le peuple donc parla contre Dieu, et contre Moïse"
Chouraqui: "En route, l’être du peuple se rétrécit. Le peuple parle contre Elohîms et contre Moshè"

En résumant ces différentes traductions, nous pouvons dire que le peuple d'Israël perdit courage, s'impatienta, défaillit, s'ennuya, manqua de cœur, et que son être s'était rétréci.
Il y a dans cette énumération toutes les raisons qui nous font forcer la main de Dieu et nous plaindre de notre sort.


  • Combien de chrétiens perdent courage, abandonnent espoir et  regardent derrière eux avec nostalgie…? Combien sont retournés Egypte, parce qu'ils ressentaient un manque..?   
  • Combien s'impatientent voulant que les choses aillent plus vite mais ne se rendent pas compte que c'est précisément eux qui ralentissent l'exaucement de la volonté de Dieu dans leur propre vie par leurs propres comportements ou façons de voir les choses…? 
  • Il y a ceux qui défaillent et qui manifestent de la faiblesse par toutes sortes d'attitudes à l'opposé de ce que Dieu veut et qui reprennent en main leur vie qu'ils avaient confiée auparavant au Seigneur.
  • Et, il y a aussi ceux qui s'ennuient et qui aimeraient plus de nouveautés, les instables de la foi qui se droguent au changement et qui croient que l'herbe est toujours plus verte ailleurs. Ceux qui ont du mal à vivre dans la constance qui pourtant est une garantie contre les nombreuses fluctuations spirituelles. 
  • Enfin la traduction Martin parle de tous ceux qui manquent de cœur et la Chouraqui de ceux qui ont leur être rétréci. Pour eux la vision de Dieu ne pénètre pas car leur capacité à recevoir par la foi est beaucoup trop petite en raison d'un cœur beaucoup trop plein de mauvaises choses.   
  • Êtes-vous un dépourvu de cœur ou un rétréci de l'Être…?       


Assurément, le manque de courage, l'impatience, la faiblesse, l'ennui, le manque de cœur, et le rétrécissement de l'être sont les causes principales qui animent une personne qui se plaint de Dieu et de ses serviteurs.  

On aurait pu penser que le peuple d'Israël avait appris la leçon, après l'expérience amère de Myriam qui fut frappée de lèpre. Mais non, ils murmurèrent amèrement contre Dieu et contre Moïse, oubliant les éclatantes bénédictions passées et les grâces ainsi que les délivrances que Dieu leur avait accordées.

Combien nous pouvons perdre rapidement de vue la fidélité et la bonté de Dieu, et devenir les victimes d'un découragement et d'une dépression que nous nous infligeons nous-mêmes…!
Après 40 ans de traversée du désert, où Dieu avait pourvu miraculeusement à leur besoin, le peuple d'Israël se découragea au même endroit où leurs pères avaient gémis dans le passé.
Là, ils gémissaient tout à nouveau.

Nombres 21.5 "Pourquoi nous avez-vous fait sortir d’Egypte pour nous faire mourir dans le désert? Car il n’y a ni pain ni eau, et nous sommes dégoûtés de cette nourriture de misère!" 

La manne que Dieu avait envoyée chaque matin, ne manqua pas, mais elle était méprisée.
Le peuple qualifia la manne de nourriture de misère…
Le rocher qui avait été frappé pour donner de l'eau les suivait, mais on avait oublié de lui parler.

N'est-ce pas là une image de celui ou de celle qui néglige la Parole de Dieu symbolisée par la manne et la prière qui consiste à parler au rocher ? 

Perdre conscience de ces ressources, c'est sombrer dans le découragement et les plaintes, c'est s'exposer aux attaques de Satan, aux morsures du serpent.
Triste état de celui ou de celle qui a mis de côté la Parole de Dieu et la prière dans sa vie.

Quelqu'un a dit que la Parole de Dieu et la prière sont respectivement la nourriture et la respiration du chrétien.
C'est une vérité que nous devons considérer ou reconsidérer car sans elles, on ne peut vivre.
Elles font partie des armes de Dieu décrites en Ephésiens 6 et "avec lequel nous pourrons éteindre tous les traits enflammés du malin."


2. Quand Dieu laisse aller.
Nombres 21.6, nous dit qu' "Alors l’Eternel envoya (shalach: laissa aller) contre le peuple des serpents venimeux (ou brûlants) qui les mordirent, et il mourut beaucoup de gens d’Israël." 

Ces serpents brûlants, qui mordaient les israélites, ne sont-ils pas des traits enflammés du malin…?

Au cours, de ce voyage plein d'embûches dans le désert, Dieu avait constamment préservé et protégé son peuple de tous les éléments naturels dangereux.
Parmi ceux-ci figuraient les serpents qui vivaient et pullulaient dans le désert.

Plusieurs s'entendent pour dire qu'il s'agit probablement du céraste qui est une race de vipère cornue.
Cette espèce se cache dans le sable du désert et sa morsure cause de vives inflammations et une sensation de soif ardente.
Ce n'est sans doute pas un hasard, si les israélites se plaignant de manquer d'eau, furent mordus par des serpents dont le venin créé une forte sensation de soif…!

La morsure du serpent crée toujours la soif dans le cœur.
Quand l'adversaire répand sa toxine dans nos cœurs, la première manifestation ressentie est cette soif (désir de s'abreuver aux sources du monde, sensation de desséchement). Ensuite viennent la paralysie (ne plus se déplacer à l'église) et enfin l'étouffement (ne plus prier, communion coupée).

Quand Israël lança sa "campagne de mécontentement" le Seigneur enleva donc sa main protectrice, et les serpents venimeux envahirent leur campement.
Beaucoup périrent suite à ces morsures distillant un venin mortel.
Il y eut aussitôt une grande consternation et de grands cris d'angoisse.

La morsure des serpents amena Israël à sentir et à confesser ses péchés.
Nombres 21.7 "Le peuple vint trouver Moïse en disant: Nous avons péché lorsque nous avons parlé contre l’Eternel et contre toi. Maintenant, veuille implorer l’Eternel pour qu’il nous débarrasse de ces serpents!"

Alors Moïse intercéda.
Une fois encore, il consulta l'Eternel, et reçut du Seigneur le moyen d'arrêter cette tragédie que le peuple s'était lui-même attirée.
Ce qu'il faut retirer de ce passage c'est que dès l'instant qu'il y a confession du péché, Dieu répond par sa grâce et ordonne un remède, un antidote, son antidote!

Proverbes 28:13 "Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde."

Cet antidote est le même dans toute la Bible, il est présent dans l'Ancien Testament mais aussi dans le Nouveau. C'est la puissante réponse de Dieu à la morsure du Serpent.
C'est le seul moyen efficace pour guérir et se rétablir…!


3. Un seul antidote.
Dans Nombres 21.8, l’Eternel dit à Moïse: "Fais-toi un serpent en métal et fixe-le en haut d’une perche. Celui qui aura été mordu et qui fixera son regard sur ce serpent aura la vie sauve."

Moïse fabriqua donc un serpent d'airain sur une perche de bois. Il le dressa au milieu de l'assemblée victime du venin mortel des serpents et tous ceux qui avaient été piqués, en levant les yeux vers le serpent d'airain, étaient miraculeusement sauvés, restaurés et guéris.

Mais qui peut croire que de regarder simplement un serpent de bronze sur un bâton est suffisant pour guérir d'une morsure mortelle? 
Ce que Dieu avait demandé à Moïse de réaliser était la représentation du serpent vaincu et transpercé.
Il représentait l’ennemi réduit à l’impuissance et qui était élevé bien haut afin que tous puissent le voir.
Il était exposé à la vue de chacun et personne ne pouvait dire: "je ne peux pas, il n'est pas à la portée de ma vue" tout comme aujourd'hui personne ne peut dire qu'il ne peut pas croire, prétextant que la foi est hors de sa portée.

Les Juifs étaient bien conscients que ce n’était pas le serpent d’airain qui les guérissait des morsures brûlantes: mais en le regardant, ils tournaient en réalité leur regard vers Dieu, le seul qui soit capable de les sauver. L'antidote par excellence!

Notons que le peuple demanda uniquement l’éloignement des serpents comme parfois nous voudrions juste que Dieu éloigne simplement le mal de nous. Le mette hors de portée.
Mais Dieu fit plus que d'éloigner le mal, il accorda à son peuple la délivrance d'une autre façon que ce qu'ils pensaient ou demandait.

Dieu exigea de chacun une participation active afin de témoigner de sa confiance en lui.
Pour cela chacun devait diriger un regard suppliant et confiant vers ce signe de pardon et de délivrance afin que la vie lui soit préservée.
Ce miracle devint l’emblème le plus parfait, de toute l’histoire juive, avec celui de la Pâques pour illustrer l’œuvre de la rédemption future.
Effectivement, on retrouve dans ce récit du livre des Nombres une image prophétique et messianique qui est contenue dans l’évangile.
Dans  Jean 3.14-15, nous lisons  "et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle." 

La clef de la compréhension de ce texte vétérotestamentaire nous est donnée dans ce passage de Jean  3 où nous découvrons cette magnifique image de Jésus qui a été élevé, non pas sur une perche, mais sur la croix.

Il n'est pas le serpent d'airain, mais il meurt à notre place afin de nous communiquer la substance salvatrice qui rendra inefficace le poison mortel.

Si le serpent nous parle du péché produit par Satan, Jésus-Christ, sur la croix "a été fait péché pour nous" comme le déclara Paul dans 2 Corinthiens 5.21 "Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu."

Ainsi en mourant sur la croix, Paul dit dans Colossiens 2.15, que Christ "a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la croix." 
Sur la croix, nous voyons la longue agonie du Christ portant nos péchés et mourant afin de nous communiquer la vie éternelle.

C'est pourquoi à la question de Nicodème, qui demanda à Jésus comment un homme peut-il naître afin d'échapper à la mort éternelle, Jésus répondit qu'il fallait que le Fils de l'homme soit élevé comme Moïse éleva le serpent dans le désert afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle.

Jean 3.16 "Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle."

Un seul regard vers le serpent d'airain était nécessaire et suffisant pour que l'israélite mordu mortellement soit guéri et vive.

"Levez vos têtes…Car il vaut mieux attraper un torticolis à regarder vers le haut et être sauvé, que de mourir bossu à viser trop bas!"

C'est en regardant à Jésus, par la foi que le pécheur est sauvé.
Chacun devait regarder le serpent et personne ne pouvait le faire à votre place.
Ainsi, ce n'est pas parce qu'on est né dans une famille chrétienne, ou parce qu'on fréquente une église que l'on est sauvé.

"La foi est personnelle, le salut est personnel."

Comme Dieu a dit: "quiconque aura été mordu, et regardera le serpent d'airain, vivra"  il nous dit aujourd'hui: "Quiconque croit au Fils de Dieu a la vie éternelle" 

Le Seigneur peut nous soulager de toutes nos détresses et de tous les dangers qui nous assaillent, ce qu’aucun homme ne serait jamais capable de faire!
Personne ne peut nous empêcher de regarder vers Christ et personne ne peut éloigner de nous le résultat de la croix.
La grandeur de notre Sauveur crucifié est telle, qu’aucune chose ici-bas ne peut la surpasser; alors tournons-nous sans tarder vers le Seigneur, en toute sérénité et simplicité, et crions-lui:
"Sauve-nous, nous périssons"!

Ne laissons pas le venin du "Serpent ancien" se diffuser lentement dans nos cœurs car son issue c'est la mort éternelle. Son poison enflamme les passions humaines, pousse les âmes à commettre le péché, dont la conséquence finale n’est que la destruction.
Avez-vous dirigé le regard de la foi vers le Sauveur souffrant et mourant pour vous, élevé sur la croix ? Si non, vous n'avez aucune excuse.

Personne ne peut être indifférent à la gratuité du salut de Christ, quand on voit quel prix il a dû payer pour nous !

L'Apôtre Paul a dit dans Ephésiens 1.7 "En lui nous avons la rédemption par son sang, le pardon des péchés, selon la richesse de sa grâce"

4. Une question de substance.
Christ est le seul antidote pour sauver votre vie et combattre la toxine du péché dans votre être intérieur. Un antidote est une substance pouvant guérir une personne qui est victime d'un empoisonnement en neutralisant la toxine qui a été libérée dans son organisme.

Le mot "substance" en grec se dit "hupostasis".
Nous retrouvons ce mot dans plusieurs versets de la Bible notamment dans l'épître aux Hébreux (1.3) où il est écrit que "Le Fils est le reflet de sa gloire et l’empreinte de sa personne  (la substance: le fondement / hupostasis), et il soutient toutes choses par sa parole puissante. Il a fait la purification des péchés et s’est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts." 

Le sens du mot "substance" ou "hupostasis" désigne ce qui subsiste par soi-même, indépendamment de tout autre chose.
Le mot "hupostasis" a donné « hypostase » qui en français désigne une substance fondamentale, un principe premier.

Notre "hypostase", notre principe premier, notre substance, notre antidote: c'est le Seigneur c'est-à-dire celui qui est au commencement et qui vit de toute éternité!

Il est la base de toute chose, le fondement sur lequel nous devons nous reposer, la base ferme et solide, inébranlable, immuable et sûre.

On peut résumer de la manière suivante les bénédictions divines obtenues grâce au serpent d'airain dans l'Ancien Testament:
Les Israélites reçurent le pardon de l'horrible péché qu'ils avaient commis contre Dieu et contre Moïse.
Ils furent sauvés d'une mort physique certaine.
Ils furent guéris des effets mortels de ces morsures de serpents et il y a là clairement un type de guérison divine.

Une fois que le venin du serpent pénètre dans le sang, la victime doit faire face à une mort lente et atroce.
Mais Dieu, dans sa grande miséricorde, offrit le pardon et la guérison à tous ceux qui acceptaient la solution qu'il leur proposait.

Cette histoire du serpent d'airain révèle clairement quelles sont les deux bénédictions qui sont contenues dans la rédemption, dans l'antidote.

Les effets de cet antidote sont doubles:
1. le salut de l'âme par le pardon des péchés
2. la guérison du corps 

Ces deux bénédictions constituent le fondement de notre rédemption.
Elles sont certainement les deux bénédictions fondamentales de la nouvelle alliance.
Car lorsque le Seigneur Jésus fut élevé sur la croix, sa mort expiatoire nous a acquis ces deux bénédictions rédemptrices: le pardon de tous nos péchés, et la guérison de toutes nos maladies.

1 Pierre 2.24 "Lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris" 

Il est celui décrit par David au Psaumes 103 "qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes maladies"

5. Conclusion:

Illustration:
Une famille qui désirait émigrer en Australie se prépara à ce long voyage.
Parmi leurs bagages, ils prirent une bonne provision de biscottes et du fromage.
Chaque fois que les passagers se dirigeaient vers la salle de restaurant, cette famille ouvrait ses provisions et prenait son maigre repas.

Ils étaient convaincus qu'ils ne pouvaient pas se permettre de payer le prix des repas.
Après quelques jours, leur jeune fils se plaignit amèrement de la monotonie des biscottes et du fromage.
Ses parents finirent par lui permettre d'aller au restaurant pour s'enquérir du prix de la nourriture et une heure plus tard, il retourna après avoir ingurgité un somptueux repas.

Ses parents se fâchèrent contre lui, et lui demandèrent comment il avait obtenu l'argent pour payer toute cette nourriture. Le garçon répliqua: "Mais je n'ai rien payé pour mon déjeuner! Tout était inclus dans le prix de notre ticket!"

Ses parents comprirent alors que leur billet pour l'Australie comprenait le prix de tous les repas !
Malheureusement, il y a ainsi beaucoup de chrétiens qui ont besoin de réaliser que la guérison divine est comprise dans le "billet de leur rédemption"!

Quand Jésus a racheté notre âme du péché, il a aussi guéri notre corps de ses maladies.
La guérison divine n'est pas une option! 
Elle est l'une des bénédictions majeures de notre salut! 
Elle est comprise dans l'œuvre expiatoire de notre Seigneur Jésus-Christ!

Que devons nous faire pour être guérit? La même chose que pour être sauvé…
Regarder vers la croix où Christ a payé pour nous et recevoir l'antidote divin.
Recevons le salut et la guérison pour nos vies qu'elle soit corporelle, morale ou spirituelle!